Jean Echenoz
Editeur : Minuit Réserver ou commander
Un réalisateur distrait, Robert Bristol, part tourner un film d’action romanesque en Afrique. Evidemment les choses vont s’avérer plus retorses que prévu...
Hommage au cinéma, « Bristol » est un roman virtuose, avec ses phrases qui cabriolent et subjuguent. Empreint d’un humour constant, ce vrai-faux roman noir est singulièrement jubilatoire. La preuve avec les premières lignes du livre !
Un coup de coeur de Marie.
Philippe Manevy
Editeur : Le bruit du monde Réserver ou commander
La Colline qui travaille, c’est La Croix Rousse à Lyon, un quartier bouillonnant, populaire où s’affairaient les canuts dans les ateliers de tissage jusqu’à ce que la crise du textile des années 1980 entraîne leur inexorable déclin. C’est aussi le quartier où ont vécu les arrière-grands-parents, grands-parents et parents de Philippe Manevy. Là où il a de nombreux souvenirs d’enfance. Quatre générations ont donc arpenté les pentes de cette colline, y ont connu l’amour, la joie, la guerre, les crises, y ont usé leurs mains sur des métiers à tisser ou des presses de typographes, y ont élevé des enfants, enterrés des parents. Ce sont tous ces petits moments de la vie que Philippe Manevy fait revivre dans ce récit touchant qui rend hommage aux gens simples qui ont façonné ce quartier de Lyon.
Alison Mills Newman
Traduit de l'anglais par Serge Chauvin
Editeur : Zoé Réserver ou commander
On aime ! « Francisco » d’Alison Mills Newman est un roman funky, jazzy, brut de décoffrage ! Plein de verve et de caractère, il raconte les espoirs et les désillusions d’une jeune actrice afro-américaine, bohème et féministe, dans les années 70. Initialement sorti aux Etats-Unis en 1974, il est aujourd’hui publié par les éditions Zoé et remarquablement traduit par Serge Chauvin.
« Sérieusement, y avait pas une blanche en amérique avec des cheveux pareils, encore moins une noire, et quand bien même, si ce type voulait des cheveux longs j’avais les cheveux longs à l’époque, alors un jour sur le plateau je lui ai demandé si je pourrais arrêter de porter cette perruque s’il vous plaît, parce que j’étais une fille de dix-sept ans qui jouait une fille de dix-sept ans donc quel était le problème avec mes vrais cheveux? le type m’a regardée droit dans les yeux et m’a dit que mes cheveux avaient l’air rongés par les rats. j’aurais dû me douter que je bossais pour un homme qui se faisait une fortune sur le dos d’un peuple pour lequel il n’avait aucune estime. »
Emilie Desvaux
Editeur : Rivages Réserver ou commander
La Gaijin House, minable pension de famille dans un vieux quartier de Tokyo n’héberge que des étrangers, la plupart étant des jeunes gens un peu flottants, entre deux vies, fuyant le réel et la vie trop crue. Ayant abandonné leur passé, cherchant leur voie (parfois au sens propre) dans ville, ces esseulés vont créer une communauté fragile. Empreint d’une douce étrangeté, un roman d’apprentissage inattendu,dans un Japon loin des clichés.
Coup de coeur de Sophie.