J.W. Ironmonger, Trad. de l'anglais
Stock, 346 pages, 24.10€
La vie d'Azalea Lewis est faite de drames et de miracles. Depuis sa naissance, les événements semblent former un tout. Les coïncidences se multiplient, à tel point qu'elle ne peut s'empêcher d'imaginer que tout est écrit d'avance et qu'elle ne peut échapper à son destin. Pourtant, un jour, Azalea rencontre (par hasard ?) Thomas Post, un jeune universitaire spécialisé dans le domaine des coïncidences. Il travaille depuis des années à sa thèse visant à démontrer que rien n'est prédéterminé, que les statistiques et un peu de bon sens peuvent balayer l'idée d'un grand marionettiste guidant le monde. Face à l'histoire personnelle d'Azalea, les certitudes de Thomas s'étiolent peu à peu. Les personnages très attachants font de ce roman à rebondissements un livre dont on a du mal à se défaire.
Attica Locke, Trad. de l'anglais
Gallimard,405 pages, 22.50€
Belle Vie, un nom qui compte dans ce petit coin de Louisiane. Jadis il s'agissait d'une plantation de canne à sucre prospère avec sa grande maison à colonnades pour les propriétaires blancs et ses cases au sol en terre battue pour les esclaves noirs. Aujourd'hui, le domaine s'est transformé en un musée où une troupe de comédiens rejoue sans cesse les moments les plus terribles de la plantation durant la Guerre de Sécession. Caren Gray, descendante de l'un des esclaves, dirige Belle Vie depuis quelques années. Entre les visites scolaires ou touristiques, les mariages ou les autres cérémonies organisées dans la Grande Maison, et la gestion quotidienne du domaine, ses journées sont bien remplies. Un matin, en faisant sa tournée d'inspection, Caren fait une découverte macabre. Le cadavre d'une jeune femme a été à demi enterré près des anciennes cases. Il s'agit d'une ouvrière latino, une des inombrables immigrés clandestins exploités par Groveland Farm, la multinationale propriétaire des terrains voisins. L'enquête sur la mort de cette jeune femme va bouleverser la vie de la plantation. Et si les raisons de ce crime étaient à rechercher dans le passé de Belle Vie ?
Ninni Schulman, Trad. du suédois
Seuil, 338 pages, 21.50€
Dans la lignée des grands maîtres du polar scandinave, Ninni Schulman signe avec Le garçon qui ne pleurait plus un excellent second volet aux aventures de Magdalena Hansson, la journaliste de la petite ville suédoise d'Hagfors. Tout commence par la mort d'une jeune femme, brûlée vive dans sa maison du bord du lac. D'abord attribué à la foudre, l'incendie se révèle être criminel. Qui pouvait en vouloir à cette femme au point de la faire périr dans d'atroces souffrances ? Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Bientôt c'est un couple de commerçants qui meure dans sa maison en flammes. Un pyromane sévirait-il à Hagfors ? Les enquêteurs explorent toutes les pistes. De son côté, Magdalena Hansson ne peut s'empêcher de mener sa prope enquête.
Kate Grenville (trad. de l'anglais)
Métailié, 255 p., 22 euros
Sarah Thornhill est la fille cadette de William Thornhill, ancien bagnard devenu propriétaire terrien le long du fleuve Hawkesbury, des terres hantées par le souvenir de leurs anciens occupants aborigènes méprisés et massacrés. À la mort de sa mère, son père s’est remarié avec une femme ambitieuse et bornée. Mais Sarah mène une vie heureuse près de ce père qu’elle aime. Elle est amoureuse du beau Jack qui l’aime aussi. Pourquoi donc tous s’obstinent-ils à empêcher cet amour ? Quel secret peut bien cacher son père par ailleurs si généreux et attentif ?
Elle devra chercher des réponses dans un passé que tous s’appliqueront à dissimuler et par-delà les mers, en Nouvelle-Zélande, où son frère a disparu en laissant une fillette à demi maorie que William Thornhill est bien décidé à considérer comme faisant partie de la famille, au grand dam de sa femme.(Notice de l'éditeur)