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Ils sont légers, ils ne pèseront pas lourds dans votre valise.
Ils sont bon marché, ils ne videront pas votre porte-monnaie.
Ils sont passionnants, ils égaieront votre été.
Les poches de l'été sont arrivés.
Venez vite à la librairie découvrir notre sélection 2013!
Pours les amateurs, trois bons crus dans la pure tradition du grand roman américain. Que du plaisir !
A moi seul bien des personnages, John Irving, Seuil, 471 pages, 21€80.
note de l'éditeur : "Adolescent, Bill est troublé par ses béguins contre nature pour son beau-père, ses camarades de classe, et pour des femmes adultes aux petits seins juvéniles... Plus tard, il assumera son statut de suspect sexuel, et sa vie entière sera marquée par des amours inassouvies pour les hommes, les femmes et ceux ou celles qu'on appellera bientôt transgenres... Dans ce roman drôle et touchant, jubilatoire et tragique, John Irving nous parle du désir, de la dissimulation et des affres d'une identité sexuelle "différente". Du théâtre amateur de son enfance jusqu'au bar hot où se joue la révélation finale, en passant par la bibiothèque où la sculpturale Miss Frost l'initie - tout d'abord - à la littérature, le narrateur s'efforce de trouver un sens à sa vie sans rien nous cacher de ses frasques, de ses doutes et de son engagement pour la tolérance, pour la liberté de toutes les altérités."Bloody Miami, Tom Wolfe, Robert Laffont, 610 pages, 27€70.
Note de l'auteur : "Miami est la seule ville d'Amérique - et même du monde, à ma connaissance - où une population venue d'un pays étranger a établi sa domination en l'espace d'une génération à peine. Je veux parler des Cubains de Miami. Ici, Nestor, un policier cubain, se retrouve exilé par son propre peuple pour avoir sauvé de la noyade un misérable émigrant clandestin de La Havane ; Magdalena, sa ravissante petite amie, le quitte pour des horizons plus glamour dans les bras d'un psy spécialiste de l'addiction à la pornographie ; un chef de la police noir décide qu'il en a assez de servir d'alibi à la politique raciale du maire cubain ; un journaliste WASP aux dents longues s'échine à traquer le scoop qui lui permettra de se faire une place à la hauteur de son ambition... et je n'évoque là que quelques-uns des personnages de Bloody Miami. C'est un roman, mais je ne peux m'empêcher de me poser cette question : et si nous étions en train d'y contempler l'aurore de l'avenir de l' Amérique ? "
Québec Bill Bonhomme, Howard Frank Mosher, Cambourakis, 317 pages, 22€50.
note de l'éditeur : "Afin de sauver son bétail affamé par l'hiver et de braver la misère qui menace son extravagante famille, Québec Bill Bonhomme, armé de son indéfectible optimisme et de sa folle exubérance se lance aux premiers jours du printemps 1932 dans la plus rocambolesque, la plus hallucinante aventure de contrebande de whisky jamais narrée dans le Vermont... ou ailleurs. Son fils, Wild Bill, et son colossal beau-frère seront de l'escapade canadienne, qui les verra pagayer joyeusement le long des rives sauvages du lac Memphémagog. Mais le mal rôde, légendaire, de l'autre côté de la frontière et le périple de nos hors-la-loi se transforme brutalement en une chasse à l'homme pleine de diableries et de mystères. Le Carcajou est à leurs trousses, la cruauté s'invite, l'hilarité aussi, et Québec Bill Bonhomme, roman de l'aberration, de l'excentricité et de l'exception qui ne confirme aucune règle se déchaîne."
présentation de l'éditeur
L'ouvrage
Que vivons-nous durant ce temps d’avant la mort, lorsque la maladie mortelle fait son œuvre et gagne du terrain ?
Que faisons-nous à écouter, à être témoin de l’avancée de la maladie, de la souffrance, de la douleur et de la mort de l’autre ? Qu’est-ce qui fait que nous continuons quand le « à quoi bon ? » se fait obsédant ?
À partir de son expérience de psychologue dans un service de soins palliatifs, l’auteure tente de dire ce qui met à mal. Ce temps de fin de vie n’est pas un temps de vaine attente. Beaucoup de choses se vivent ou remontent à la surface, des parts en soi jamais entendues qui cherchent un lieu pour se déposer et se transformer. Face à la maladie qui s’impose et plonge dans le chaos, savoir que l’on n’est pas seul, faire l’expérience d’être porté comme à notre origine, peut réveiller « l’enfant rieur » qui sommeille en nous et nous mettre en contact avec des forces insoupçonnées, profondes, qui nous portent vers la vie et nous donnent la force de supporter l’insupportable.
Table des matières
« Comme le sens a besoin de mots, ainsi les mots ont besoin de notre voix »Le récit parle à ce qui est enfoui en nous
Croire, rêver, l’art : travail de l’humain
Quand la mort est proche, pourquoi tenir ? Croire encore à quoi ?
Croire en, croire à quoi d’ailleurs ?
Tenir le vivant : une expérience des premiers instants de la vie
Force du rêve, de la folie
- film Mélancholia
Du désarroi de l’« à quoi bon ? » à la force du « quand même »
Croire le mal, croire le bon. Croire les deux
L’art, un baume sur la blessure
Incarnation
Interdépendance
Honte d’être nu, honte d’être un déchet
Culpabilité
Issues de la culpabilité : répétition, remords, meurtre ?
Sortir de la culpabilité : l’élan spontané
Douleur dans la souffrance
L’événement
De la crainte de l’emprise destructrice de l’autre à... la découverte d’un espace ouvert, contenant et structurant
Le vulnérable au cœur de notre histoire
Pour continuer
Bernard-Henri Levy
Grasset (Essais français) , 440 pages, 33.65 €
Qu'en est-il, au juste, du conflit - ou de la complicité - plus que millénaire entre peinture et philosophie ?
Sont-elles des rivales ou des alliées au regard de la vérité (ou des vérités...) dont elles se veulent les messagères ?
Et ce souci, qui reste l'horizon ultime des artistes et des penseurs, est-il de même nature ?
C'est pour répondre à ces questions - ou, mieux, pour les poser - que la Fondation Maeght a offert à Bernard-Henri Lévy la possibilité de réunir, tout au long de l'été et de l'automne 2013, une centaine d'oeuvres d'art, anciennes, modernes et contemporaines.
Ces oeuvres - avec lesquelles il entretient un commerce inséparable de sa réflexion générale - il les a choisies, disposées, commentées. Du Tintoret à Pollock, de Cranach l'Ancien à Basquiat en passant par Magritte ou Guy Debord, elles composent un territoire imaginaire dont l'originalité ne manquera pas de provoquer ou de séduire.
Ce livre accompagne l'exposition de la fondation Maeght (pour plus d'informations http://www.fondation-maeght.com/index.php/fr/actualites/1-recentes/196-les-aventures-de-la-verite-un-livre-une-exposition-un-dialogue-inedit-propose-par-bernard-henri-levy- )
Il en est le mode d'emploi philosophique et iconographique.
Mais il va au-delà. Et propose le récit, vivant, amical, conceptuel, d'une «aventure» dont les enjeux décident secrètement de nos destins.
Notice de l'éditeur