Jacqueline Harpman
Mardaga, 144p., 24 euro
Note de l'éditeur : Les parcours littéraire et psychanalytique de Jacqueline Harpman ont suivi des voies parallèles, qu’elle a bien décrites dans divers interviews et dans les articles ouvrages qui lui ont été consacrés.
Découvrant la psychanalyse dès sa pré-adolescence à travers les écrits de Freud (probablement Totem et Tabou), découvrant très tôt la littérature française des xviiie et xixe siècles à travers le roman dit psychologique, Jacqueline Harpman mènera de front l’écriture romanesque (à partir de la fin des années cinquante) et l’activité clinique et thérapeutique (à partir du milieu de la fin des années soixante).
Son expérience clinique n’a apparemment jamais contaminé son œuvre littéraire. En revanche elle a toujours parfaitement su qu’un auteur laissait transparaître son propre inconscient et sa propre histoire dans tout ce qu’il écrivait.
On trouvera rassemblé pour la première fois dans ce volume un ensemble de textes, dont plus de la moitié sont inédits, autour de la problématique de la création littéraire et de la genèse des œuvres, préoccupation majeure dans la pensée de Jacqueline Harpman.
Anne Dufourmantelle
Payot, 312 pages, 18.50 Euros
L'auteur démontre que "risquer sa vie" n'est pas toujours affronter la mort, et que le risque ne se loge pas nécessairement où on l'attend. Il peut être présent dans de nombreuses situations de la vie moderne : la passion, la liberté, l'infidélité, le risque de quitter la famille, de perdre du temps, de décevoir, etc.
Quatrième de couverture : Le risque est un combat dont nous ne connaîtrions pas l'adversaire, un désir dont nous n'aurions pas connaissance, un amour dont nous ne saurions pas le visage, un pur évenement. Si le risque est cet événement, il est au-delà du choix, un engagement physique du côté de l'inconnu, de la nuit, du non-savoir, un pari face à ce qui, précisément, ne peut se trancher. Il ouvre alors la possibilité que survienne l'inespéré.
Philippe Béague, Michel Dupuis, Monique Dorsel, François Emmanuel, Jacques Dumont, Anne Morelli, Gabriel Ringlet
Couleur Livres, 103 pages, 11 euros.
Sept personnalités de différents horizons professionnels, philosophiques ou religieux, expliquent en quoi le suicide n'est pas une fatalité. Réflexions et témoignages esquissent une réponse multiple et contrastée à cette question existentielle au coeur de l'humanité.
Quatrième de couverture : Le suicide n'est pas une fatalité. Mais il n'en est pas moins la deuxième cause de mortalité dans nos pays dits "civilisés". Plutôt que de s'appesantir sur les raisons ou déraisons, le Centre de Prévention du Suicide, à l'initiative de ce livre, a voulu poser cette question cruciale, particulièrement aujourd'hui, "Qu'est-ce-qui fait vivre ?".