Jacqueline Harpman
Mardaga, 144p., 24 euro
Note de l'éditeur : Les parcours littéraire et psychanalytique de Jacqueline Harpman ont suivi des voies parallèles, qu’elle a bien décrites dans divers interviews et dans les articles ouvrages qui lui ont été consacrés.
Découvrant la psychanalyse dès sa pré-adolescence à travers les écrits de Freud (probablement Totem et Tabou), découvrant très tôt la littérature française des xviiie et xixe siècles à travers le roman dit psychologique, Jacqueline Harpman mènera de front l’écriture romanesque (à partir de la fin des années cinquante) et l’activité clinique et thérapeutique (à partir du milieu de la fin des années soixante).
Son expérience clinique n’a apparemment jamais contaminé son œuvre littéraire. En revanche elle a toujours parfaitement su qu’un auteur laissait transparaître son propre inconscient et sa propre histoire dans tout ce qu’il écrivait.
On trouvera rassemblé pour la première fois dans ce volume un ensemble de textes, dont plus de la moitié sont inédits, autour de la problématique de la création littéraire et de la genèse des œuvres, préoccupation majeure dans la pensée de Jacqueline Harpman.