Le Laboratoire central
de J.B. Pontalis
(ed. de l'Olivier, 18 euros)
Ce livre est un recueil d'entretiens que Pontalis a donné entre 1970 et 2012 à diverses revues. C'est un portrait intime et intellectuel qui se dessine à travers ceux-ci. "Une pensée qui n'existe pas sans l'oeuvre en silence de la langue, sans la mélancolie du langage, sans son charme (...)". Le lien, ou plutôt les liens, avec la littérature y sont particulièrement évoqués. C'est tout autant un J.B. Pontalis écrivain que psychanalyste qui est ici mis en avant.
PJ Parrish. Trad. de l'anglais
Calmann-Levy, 475 pages, 24.90 €
Louis Kincaid, jeune policier noir, quitte le Mississippi pour un poste d'apparence bien plus tranquille à Loon Lake, Michigan. Le commissariat qui compte neuf hommes est dirigé par un capitaine atypique, Brian Gibralter. Mais très vite Kincaid comprend que ce qu'il prenait pour une retraite campagnarde lui réserve bien des surprises. Le policier qu'il remplace, un jeune noir comme lui, a en fait été assassiné à peine quinze jours plus tôt. L'équipe est encore sous le choc, d'autant qu'il s'agit du premier meurtre commis sur les rives tranquilles de Loon Lake. L'angoisse monte encore lorsque le corps d'un ancien flic aujourd'hui à la retraite est découvert dans les eaux glacées du lac. Qui en veut aux policiers de ce patelin perdu ? Et qui sera le prochain sur la liste ? Le commissaire Gibralter ne semble pas à la hauteur de l'enquête et refuse l'aide de la police de l'Etat. Kincaid décide alors, malgré l'hostilité de ses nouveaux collègues, de mener ses propres investigations. Un lac gelé, des policiers pris pour cible, un commissaire autoritaire et lunatique, un jeune flic persévérant sont tous les ingrédients qui font de De glace et de sang un bon polar à découvrir bien au chaud.
Voici quelques titres de notre sélection CD et DVD que nous vous invitons à venir découvrir en magasin :
Pour la musique : La Missa solemnis de Ludwig van Beethoven (Marlis Petersen, Gerhild Romberger, Benjamin Hulett, David Wilson-Johnson, le Collegium Vocale Gent, l'Orchestre des Champs Elysées, Alessandro Moccia, sous la direction de Philippe Herreweghe). Le Piano Quartet op.47 et le Piano Qintet op. 44 de Robert Schumann ( Alewander Melnikov au piano et le Jerusalem Quartet). Les variations Diabelli de Ludwig van Beethoven (Andreas Staier au pianoforte), Esprit d'Arménie (Georgi Minassyan, Haïg Sarikouyoumdjian, Gaguik Mouradian, Armen Badalyan, Hespérion XXI sous la direction de Jordi Savall) mais aussi Les Piano sonatas 1 et 2 de Rachmaninov (Nicolai Lugansky au piano), Les concertos per fagotto III de Antonio Vivaldi (Sergio Azzolini au basson)...
Pour les films :
Les nouveautés :
Holy Motors de Leos Carax, magistral, Le grand soir de Benoît Delépine et Gustave Kervern, déjanté et nécessaire ; mais aussi Journal de France de Claudine Nougaret et Raymond Depardon, La part des anges de ken Loach, Les neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian, L'enfant d'en haut d'Ursula Meier...
Les coffrets :
L'intégrale Andrei tarkovski, les sept longs métrages d'un des plus grands du cinéma russe, mais aussi tous ses moyens et courts métrages ainsi que des suppléments. Le coffret Théo Angelopoulos qui propose les sept premiers films du cinéaste, le coffret Tout(e) Varda qui réunit pour la première fois la totalité de l'oeuvre de la cinéaste, les deux coffrets Nikita Mikhalkov, le coffret Walter Salles comprenant les très beaux Central do Brasil, Darios de motocicleta, les moins connus Avril brisé et Linha de passe et enfin On the road, Le coffret Rosas...
Le meilleurs des sorties 2012 :
Drive de Nicolas Winding Refn, romantique et violent à l'extrême, Oslo 31 août de Joachim Trier, une adaptation moderne et percutante du Feu Follet de Drieu La Rochelle, La fée de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy, inventif, poétique et politique et aussi, Habemus Papam de Nanni Moretti, L'exercice de l'état de Pierre Schoeller, Shame de Steve McQueen, 38 témoins de Lucas Belvaux, Tous au larzac de Christian Rouaud et bien d'autres encore.
Alex Capus. Trad. de l'allemand.
Actes Sud, 313 pages, 22.50 €
Léon et Louise se rencontrent dans un petit village en France alors qu'ils ont 17 ans. A peine ont-ils le temps de s'aimer que la Première Guerre les sépare. Léon la croit morte, Louise cherchera Léon en vain. Léon se marie, déménage à Paris, a des enfants. Un jour, il reconnaît Louise dans le métro et retrouve sa trace avant qu'elle ne disparaisse à nouveau. Sans cesse, ils se retrouveront, se perdront, mais chacun continuera à construire son propre chemin, sans s'éloigner de sa ligne de vie.
Cette très belle histoire d'amour nous est racontée par le petit-fils de Léon, sans pathos ni tragique.