Dans La carte postale, Anne Berest retrace l'histoire de sa famille maternelle et plus particulièrement celle de sa grand-mère, Myriam, la seule à avoir échappé à la déportation tandis que ses parents, son frère et sa soeur ne reviendront pas des camps de la mort. C'est une étrange carte postale arrivée un matin de décembre 2003 dans la boîte aux lettres de Lélia, la mère de l'autrice, qui, la première, va éveiller la curiosité de la jeune Anne. La carte n'est pas signée et ne comporte rien d'autre que quatre prénoms : Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques. Ce sont les grands-parents, grand-oncle et grand-tante maternels de Lélia dont on ne parle jamais. Tous sont morts à Auschwitz en 1942. Seule Myriam, l'aînée de la fratrie a survécu à la Shoah. Il faudra encore attendre vingt ans avant qu'Anne Berest ne décide de s'intéresser au parcours de sa grand-mère et surtout à cette carte pour le moins intrigante. Qui l'a envoyée ? Dans quel but ? Epaulée par Lélia qui a rassemblé de nombreux documents sur sa famille maternelle, Anne Berest se lance dans une enquête minutieuse qui la fera remonter aux origines de cette famille au destin souvent tragique.
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Romans, polar, recits historiques, essais,... Nos coups de coeur vont rythmer votre été.
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Qui est-on vraiment ? Comment peut-on se définir ? A quelle famille appartient-on ? Quelles sont nos racines et à quel point influencent-elles nos vies ? Voilà autant de questions auxquelles nous confronte le roman de Cinzia Leone à travers trois récits sur des époques différentes. Tout commence par une nuit tragique, à Jaffa, en 1936. Les Juifs de la ville sont traqués dans les rues, certains sont assassinés dans leur maison. Parmi eux, Avraham, un marchand réputé, son épouse Myriam et leur fillette, victimes innocentes d'une révolte sanglante. Cette nuit-là, dans l'appartement du dessus, Ibrahim, l'associé musulman d'Avraham, sa femme Miriam et leur petite fille n'interviennent pas. Pire, Ibrahim voit là une opportunité ! Lui l'entrepreneur raté qui fuit les dettes et le déshonneur était jaloux de la réussite de son patron. En y regardant bien, il lui ressemble un peu et sa femme porte le même prénom, leurs filles ont le même âge. Ibrahim s'introduit chez son ami, lui dérobe un important contrat et décide de refaire sa vie loin de Jaffa, sous une nouvelle identité. Il sera désormais Avraham, un riche négociant juif à qui tout réussi. Mais cet acte impulsif ne sera pas sans conséquences pour les générations futures. Car changer son destin n'est pas chose facile.
Voici les nouvelles aventures de Sean Stranahan, artiste, guide de pêche à la mouche et aussi détective privé à ses heures dont nous avons pu suivre les trois premières enquêtes dans Meurtres sur la Madison, Les morts de Bear Creek et La Vénus de Botticelli Creek. C'est la shérif Martha Ettinger avec laquelle il a déjà collaboré qui lui demande d'intervenir dans une enquête assez surprenante. Le corps d'une jeune fille disparue depuis plusieurs mois a été retrouvé coincé dans le conduit de cheminée d'un bungalow de location, l'autopsie révèle qu'elle est morte peu de temps auparavant. Comment s'est-elle retrouvée là ? Où était-elle pendant ces longs mois d'absence ? Avait-elle fugué avec un jeune employé du ranch de sa mère, lui aussi introuvable ? Autant de questions auxquelles la petite équipe du shérif devra répondre. Or, au coeur du Montana, les effectifs et les moyens sont réduits. Stranahan est donc engagé par la mère de la victime, ancienne star du rodéo et aujourd'hui à la tête d'un ranch florissant. Le détective privé est prêt à tout pour découvrir la vérité. Un polar bien ficelé où l'intrigue magistralement menée se mêle aux paysages sauvages du Montana.