Le mardi 25 octobre à 19h30, Dominique Celis nous fera l’honneur de venir présenter à la librairie son premier roman Ainsi pleurent nos hommes, paru aux éditions Philippe Rey. Dominique Celis est une écrivaine belgo-rwandaise, née d’une mère tutsie et d’un père belge. Après une enfance passée au Rwanda, une adolescence au Congo, elle étudiera la philosophie en Belgique, où elle restera 20 ans, avant de retourner au pays de son enfance.
Trente ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, le pays présente une belle unité de façade. On y exhorte le peuple meurtri à tourner la page et à arrêter de ressasser. Mais qu’en est-il vraiment des sentiments et des douleurs des victimes et de leur descendants ?
Dans Ainsi pleurent nos hommes, un premier roman habité de fièvre et de rage de vivre, la narratrice , Erika, revient à Kigali après 20 ans d’absence. Elle sort d’une rupture amoureuse douloureuse. Pour conjurer toutes les interrogations suite à cette rupture et à ce retour dans un Rwanda en pleine reconstruction mais niant le passé, Erika écrit à sa sœur des lettres sur le vif, débordant de ses révoltes, ses questions, ses blessures, dans lesquelles on découvre son histoire mais aussi une foule personnages secondaires, attachants autant que fragiles.
Le 25 octobre à 19h30
Réservation :
02/762.98.76.
info@alivreouvert.be
Le 22 octobre à 15h00
Réservation :
02/762.66.6.69
leratconteur@alivreouvert.be
Le 20 octobre à 19h30, nous aurons le plaisir de recevoir l'auteure et comédienne Polina Panassenko qui nous fera l'honneur d'une lecture exceptionnelle de son livre Tenir sa langue publié aux éditions de L'Olivier. Encensé par la critique et présent sur la liste de deux grands Prix Littéraires de cette rentrée (le Fémina et le Médicis), Tenir sa langue est un merveilleux premier roman, plein de caractère, de drôlerie et de chaleur.
Elle est née Polina mais la France l’a appelée Pauline. Depuis son arrivée enfant à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l’URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l’école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil et a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom. Ce premier roman frondeur, drôle et bouleversant est construit autour de cette identité double. D’un côté, la Russie de Polina, celle de l’enfance, de l’appartement communautaire où les générations se mélangent joyeusement, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l’autre, la France, celle de la materneltchik et des mots qu’on croit deviner.
Née à Moscou, Polina Panassenko est auteure, traductrice et comédienne. Elle est lauréate 2018 des Ateliers Médicis, lauréate 2020 de la Maison Antoine Vitez et des Talents Adami Théâtre. Elle a publié en 2015 Polina Grigorievna, une enquête illustrée parue aux éditions Objet Livre en 2015. Tenir sa langue est son premier roman.
Extrait :
« Janvier 1990. Le premier McDonald’s d’URSS ouvre à Moscou. Trente mille personnes. Un kilomètre et demi de queue. Je suis dedans avec mes parents et ma sœur. Il fait froid mais ça vaut le coup. On piétine pour les buterbrods venus de l’Ouest et leurs emballages individuels. Une fois le contenu mangé, on ne les jette pas. On les lave et on les garde. C’est une preuve. Ma mère commande un sachet de frites supplémentaire pour mon grand-père. Lui seulement. Ma grand-mère s’est montrée claire sur son refus d’y toucher. Si elle veut une patate, elle se la prépare. Pas besoin d’Américains pour ça. »
La lecture sera suivie d'une rencontre et d'une dédicace.
Le 20 octobre à 19h30
Réservation :
02/762.98.76.
info@alivreouvert.be
Vous le savez, au Rat Conteur, nous aimons vous lire des histoires mais nous aimons aussi inviter des auteurs qui aiment donner de la voix...
Le 19 novembre à 10h30, Vincent Cuvellier et Noémie Favart liront les titres de leur nouvelle collection "La cour d'école" (éd. Gallimard) à découvrir dès 4 ans.
Un évènement gratuit mais sur réservation.
Le 19 novembre à 10h30
Réservation :
02/762.66.69.
leratconteur@alivreouvert.be
Le jeudi 6 octobre, nous aurons le grand plaisir de recevoir Laurent Gaudé à l’occasion de la parution de Chien 51 aux éditions Actes Sud.
On le sait, le talent de Laurent Gaudé lui permet de s’essayer à tous les genres avec le même succès. Son dernier opus est un polar d’anticipation, une dystopie doublée d’une enquête policière. Dans le monde effrayant qu’il imagine, une firme peut acheter un pays endetté et l’organiser comme elle l’entend. Ici la Grèce, subdivisée en zones, selon les classes sociales et le niveau de richesses. Zem Sparak a autrefois connu une Grèce libre, a eu un idéal, qu’il a trahi. Il est aujourd’hui un flic de la zone 3, la plus misérable de Magnapole. Zem a presque renoncé au quotidien, jusqu’au jour où un corps est retrouvé, et avec l’aide de Salia, une jeune inspectrice de la zone 2, Zem veut cette-fois aller jusqu’au bout pour découvrir la vérité.
Ce roman montre avec force et cohérence une société effrayante et cynique, qui ne laisse aucune chance à l’individu, une société qui pourrait bien entrer en résonance avec quelques-uns des dérèglements de notre monde actuel.
Le 6 octobre à 19h30
Réservation :
02/762.98.76.
info@alivreouvert.be
Le 12 octobre à 15h00
Réservation :
02/762.66.69.
leratconteur@alivreouvert.be