Atelier créatif au Rat Conteur le 24 mars de 15h30 à 16h30
avec l'auteur-illustratrice MONTSE GISBERT
dans le cadre de "Les mots, un peu, beaucoup, à la folie : la langue française en fête"
Quand le chat n'est pas là...le Rat(conteur) dessine!
Monsieur le Rat (conteur) invite ses amis les animaux à la fête de l'imagination! Elephants, vaches, souris, cochons, se promèneront dans la librairie à la recherche de ta touche de couleur, de ton coup de crayon, de tes collages...Viens transformer ses animaux en personnages poétiques ou rigolos.
L'atelier est proposé aux enfants de 3 à 8 ans.
PAF : 2 euros.
Informations et réservation (indispensable) au : 02/762.66.69
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Pour présenter l'ouvrage "Les enfants et l'alcoolisme parental", seront présents à la librairie les auteurs suivants :
Des intervenants en alcoologie, psychologues, psychiatres, réunis en réseau (réseau Dépendance Bruxelles-Est) abordent, dans cet ouvrage, la problématique des enfants de parents alcooliques, quel que soit leur âge (enfants, adolescents, adultes). S'appuyant sur leur formation psychanalytique ou systémique, ils ont développé des consultations thérapeutiques en fratrie. Leur objectif est de briser l'isolement intrafamilial et de ranimer les ressources fraternelles pour le déploiement psychique de chacun ; ce qui constitue le meilleur gage pour prévenir la répétition de la problématique alcoolique dans ces familles. Grâce à de nombreux exemples, ils témoignent de cette expérience clinique originale et questionnent la transmission psychique et neurobiologique de l'alcoolisme.
« Cet ouvrage est porteur d'un espoir thérapeutique précieux, car on assiste ici à des retrouvailles particulièrement émouvantes entre frères et sœurs. Des expériences de partage deviennent possibles, des rencontres se réalisent, alors que celles-ci étaient toujours compromises par la violence portée à la subjectivité de chacun. Chacun prend conscience de la manière dont les autres et lui-même ont pu composer avec la souffrance vécue. L'intégration progressive de l'histoire familiale, avec ses traumatismes et aussi ses moments heureux, conduit à un apaisement des tourments et des angoisses. Un tel travail clinique relève autant du soin psychique que de la prévention. » Albert Ciccone"
Le 24/11/11, à 20h, une rencontre-discussion entre Sophie de Mijolla-Mellor et Eric Clémens à propos de l'ouvrage : La Mort donnée, Essai de psychanalyse sur le meurtre et la guerre.
Psychanalyste membre du IVe Groupe, Sophie de Mijolla-Mellor est professeur à l’Université Paris-Diderot, directrice de l’École doctorale «Recherches en psychanalyse». Elle est présidente de l’Association internationale d’histoire de la psychanalyse, dirige la revue Topique et elle est également l’auteur de nombreux ouvrages notamment sur la sublimation mais aussi sur la cruauté et la paranoïa.
Eric Clémens, philosophe et écrivain belge, auteur de La Fiction de l'apparaître (Albin Michel, 1993), Les brisures du réel. Essai sur les transformations de l'idée de 'nature', (Ousia, 2010), mais aussi de publications littéraires, telle que L'Anna, (Quartanier, 2003)
«Pourquoi donne-t-on la mort? Qu’il soit le fait d’un individu ou d’un groupe, l’homicide apparaît paradoxalement aux yeux du témoin «civilisé» comme un acte inimaginable, alors que la pulsion de tuer est aussi fondamentalement inscrite dans la nature humaine que la pulsion sexuelle elle-même. Face à ces actes innommables, la société ne sait que multiplier les termes propres à les rejeter: «collective», «folie individuelle», autant de manières de répéter à l’infini la question sans se donner les moyens de répondre sur ce qui s’est effectivement passé et qui peut refaire surface à tout moment, en tous lieux et à toute époque. D’où la nécessité d’interpréter ce refoulement entre nous-même et l’acte de donner la mort pour dépasser les impasses de l’incompréhension, sortir de la fascination morbide et penser les conditions individuelles et collectives favorables à une sublimation qui redirigerait le pulsionnel vers d’autres buts.
L’auteur propose dans ce livre trois figures dont le point commun est de s’avancer au plus près de la pulsion homicide, inaccessible même pour celui qui commet l’acte et n’en mesure souvent qu’après coup la nature et la portée: tuer pour défendre son identité, tuer pour survivre, tuer par ivresse de la toute-puissance.»
Rencontre dédicace
Jeudi 15 décembre de 18 à 20 heures
avec
Salvatore Bongiorno
du restaurant Bonjour Toto, place Saint Lambert
pour son livre Sabena ma vérité
Fier de ses origines familiales, Salvatore Bongiorno est aussi un fervant défenseur de l'Humain. De son premier job dans l'hôtellerie à son restaurant, en passant par sa carrière à la Sabena, le plus beau moment de sa vie, cet homme passionné et passionnant reste marqué par le gâchis que fut la faillite de la compagnie aérienne. Son livre retrace deux histoires qui s'entremêlent : celle d'un homme fils d'immigrés siciliens qui a déjà connu plusieurs vies et celle, nébuleuse et surtout peu glorieuse, des dernières années de la Sabena. Homme de terrain Salvatore "Toto" Bongiorno a pu mesurer de près l'évolution de la compagnie, entre son métier de chef de piste et sa responsabilité de délégué syndical. Son parcours étonnant et truffé de rencontres improbables le fera traverser en première ligne l'ouragan de la faillite la plus destructrice de l'histoire du pays et le mettra à l'avant plan des médias.
Il sera interviewé ce soir par Eric Vancleynenbreugel, journaliste, reporter et photographe qui fasciné par le parcours de Salvatore Bongiorno, n'a pas hésité à relever le défi de transcrire cette incroyable histoire croisée.
Venez nombreux écouter ce témoignage hors du commun, l'entrée est libre .
Rencontre/débat le jeudi 24/11/11
à 20h.
avec Sophie Mijolla-Mellor
pour son livre
La Mort donnée (PUF)
Cette rencontre sera animée par Eric Clémens,
philosophe et écrivain belge, auteur de La Fiction de l'apparaître (Albin Michel, 1993),
Les brisures du réel. Essai sur les transformations de l'idée de 'nature', (Ousia, 2010), mais aussi
de publications littéraires, telle que L'Anna, (Quartanier, 2003).
Rencontre le jeudi 1 décembre,
à 19h30
avec André Lacroix,
traducteur de l'ouvrage
Voici comment, André Lacroix, présente le livre :
« Tashi Tsering est une personnalité peu banale, dont la vie et les engagements méritent assurément d’être largement connus dans le monde francophone. Né en 1929 dans un petit village à l’ouest de Lhassa, il semblait destiné à rester un petit paysan analphabète.
Ayant eu la chance de pouvoir étudier aux États-Unis, il a décidé, contre l’avis de tous ses amis américains et tibétains exilés, de rentrer au pays pour se mettre au service de ses compatriotes, ce qui lui a valu, entre autres, de passer trois ans et demi dans des geôles communistes. Complètement réhabilité après l’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping, il commence à cinquante ans une nouvelle vie : rédacteur d’un dictionnaire trilingue tibétain-chinois-anglais et, surtout, fondateur d’une cinquantaine d’écoles primaires sur le Haut Plateau. Tashi Tsering est aujourd’hui âgé de 81 ans ; il est toujours actif et vit dans un modeste appartement au centre de Lhassa.
Ses mémoires constituent un témoignage de première main sur l’histoire réelle du Tibet, loin des clichés largement répandus en Occident selon lesquels il ne peut y avoir que des bons (les Tibétains exilés) et des méchants(les Chinois).
Ce sont, à n’en pas douter, ces préjugés qui ont retardé de plus d’un an la publication de mon manuscrit, qui était prêt dès juillet 2009. De grandes maisons d’édition m'ont fait savoir en août-septembre 2009
que cela «n’entrait pas dans leur ligne éditoriale» ( !), tandis qu’une autre (de réputation pourtant alternative), après avoir manifesté de l’enthousiasme pour le projet, m’a fait lanterner pendant des mois, avant de me signifier son refus pour des raisons de « prise de risque politique » et par peur de « prendre part à un débat qui s’annonçait pour le moins passionné.