Xavier Verougstraete
sera présent le jeudi 24 mai
à 20h
à la librairie
pour présenter et discuter de son ouvrage :
LA JOIE, Une spiritualité philosophique
(préface d'Alexandre Jollien, postface de Pascal Chabot)
(ed. Accarias)
la rencontre sera menée par Pascal Chabot.
« La joie, une spiritualité philosophique est composé de huit lettres, non pas pour "saisir" la joie - chose impossible -mais pour lui offrir un espace de résonance. Faire entendre, pressentir, goûter même peut-être, la joie indicible en allant à sa rencontre par l'approche qu'en ont fait des philosophes, des scientifiques et des mystiques.
Chaque lettre vient nous adresser une invitation spécifique. Invitation à la puissance de la joie avec Spinoza, à la danse avec Nietzsche, à l'élan avec Bergson, à l'acception du paradoxe avec Rosset, à la dynamique avec les sciences actuelles, à l'éveil avec les approches orientales, à la simplicité avec les mystiques... Si l'auteur soutient que la joie est indicible, il tente néanmoins de la traduire au travers de la quotidienneté vécue. Il fait entendre à quel point elle est une expérience d'ouverture à soi, à l'autre, au monde qui n'occulte en rien le réel. Joie subjective, car quoi de plus personnel et de plus intime que cette expérience vécue ? Joie transsubjective, car ne naît-elle pas de l'oubli de soi dans la profusion du monde ?
La joie est fondamentalement un accueil fait à la vie qui nous traverse et nous anime tous. Elle nous rend plus libres, plus sensibles. L'auteur témoigne de sa joie tant en mangeant une tranche de pain qu'en lisant l'Éthique de Spinoza.
Cet ouvrage est une invitation à vivre car la seule joie est joie de vivre. »

Rencontre le jeudi 8 mars 2012
à 20h
avec
ELEONORE ARMANET
à propos de son livre :
Le Ferment et la grâce
une ethnographie du sacré chez les Druzes d'Israël (ed. P.U.M.)
Cette rencontre sera animée par François Emmanuel
« Fruit d’un long travail de terrain en Israël, cet ouvrage pionnier donne à comprendre le monde largement méconnu des Druzes. Faisant la part belle au sensible et à la sensorialité, Éléonore Armanet restitue le quotidien de la communauté où elle s’est immergée durant près de trois ans. »
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19 mars 2012 - 20h15
Une soirée Portées - Portrait organisée par l'Asbl Albertine.
Lecture par Bernard SENS
Accompagné à la Harpe celtique par Lorelei TROCHET, mise en voix Sandrine BONJEAN.
Prix des places : 6€
Renseignements et réservation : 02/245.51.17 ou
La lecture sera suivie d'un verre de l'amitié, afin de pouvoir échanger avec l'auteur et les protagonistes de façon conviviale.
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Atelier créatif au Rat Conteur le 24 mars de 15h30 à 16h30
avec l'auteur-illustratrice MONTSE GISBERT
dans le cadre de "Les mots, un peu, beaucoup, à la folie : la langue française en fête"
Quand le chat n'est pas là...le Rat(conteur) dessine!
Monsieur le Rat (conteur) invite ses amis les animaux à la fête de l'imagination! Elephants, vaches, souris, cochons, se promèneront dans la librairie à la recherche de ta touche de couleur, de ton coup de crayon, de tes collages...Viens transformer ses animaux en personnages poétiques ou rigolos.
L'atelier est proposé aux enfants de 3 à 8 ans.
PAF : 2 euros.
Informations et réservation (indispensable) au : 02/762.66.69
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Pour présenter l'ouvrage "Les enfants et l'alcoolisme parental", seront présents à la librairie les auteurs suivants :
Des intervenants en alcoologie, psychologues, psychiatres, réunis en réseau (réseau Dépendance Bruxelles-Est) abordent, dans cet ouvrage, la problématique des enfants de parents alcooliques, quel que soit leur âge (enfants, adolescents, adultes). S'appuyant sur leur formation psychanalytique ou systémique, ils ont développé des consultations thérapeutiques en fratrie. Leur objectif est de briser l'isolement intrafamilial et de ranimer les ressources fraternelles pour le déploiement psychique de chacun ; ce qui constitue le meilleur gage pour prévenir la répétition de la problématique alcoolique dans ces familles. Grâce à de nombreux exemples, ils témoignent de cette expérience clinique originale et questionnent la transmission psychique et neurobiologique de l'alcoolisme.
« Cet ouvrage est porteur d'un espoir thérapeutique précieux, car on assiste ici à des retrouvailles particulièrement émouvantes entre frères et sœurs. Des expériences de partage deviennent possibles, des rencontres se réalisent, alors que celles-ci étaient toujours compromises par la violence portée à la subjectivité de chacun. Chacun prend conscience de la manière dont les autres et lui-même ont pu composer avec la souffrance vécue. L'intégration progressive de l'histoire familiale, avec ses traumatismes et aussi ses moments heureux, conduit à un apaisement des tourments et des angoisses. Un tel travail clinique relève autant du soin psychique que de la prévention. » Albert Ciccone"
Le 24/11/11, à 20h, une rencontre-discussion entre Sophie de Mijolla-Mellor et Eric Clémens à propos de l'ouvrage : La Mort donnée, Essai de psychanalyse sur le meurtre et la guerre.
Psychanalyste membre du IVe Groupe, Sophie de Mijolla-Mellor est professeur à l’Université Paris-Diderot, directrice de l’École doctorale «Recherches en psychanalyse». Elle est présidente de l’Association internationale d’histoire de la psychanalyse, dirige la revue Topique et elle est également l’auteur de nombreux ouvrages notamment sur la sublimation mais aussi sur la cruauté et la paranoïa.
Eric Clémens, philosophe et écrivain belge, auteur de La Fiction de l'apparaître (Albin Michel, 1993), Les brisures du réel. Essai sur les transformations de l'idée de 'nature', (Ousia, 2010), mais aussi de publications littéraires, telle que L'Anna, (Quartanier, 2003)
«Pourquoi donne-t-on la mort? Qu’il soit le fait d’un individu ou d’un groupe, l’homicide apparaît paradoxalement aux yeux du témoin «civilisé» comme un acte inimaginable, alors que la pulsion de tuer est aussi fondamentalement inscrite dans la nature humaine que la pulsion sexuelle elle-même. Face à ces actes innommables, la société ne sait que multiplier les termes propres à les rejeter: «collective», «folie individuelle», autant de manières de répéter à l’infini la question sans se donner les moyens de répondre sur ce qui s’est effectivement passé et qui peut refaire surface à tout moment, en tous lieux et à toute époque. D’où la nécessité d’interpréter ce refoulement entre nous-même et l’acte de donner la mort pour dépasser les impasses de l’incompréhension, sortir de la fascination morbide et penser les conditions individuelles et collectives favorables à une sublimation qui redirigerait le pulsionnel vers d’autres buts.
L’auteur propose dans ce livre trois figures dont le point commun est de s’avancer au plus près de la pulsion homicide, inaccessible même pour celui qui commet l’acte et n’en mesure souvent qu’après coup la nature et la portée: tuer pour défendre son identité, tuer pour survivre, tuer par ivresse de la toute-puissance.»