Agnès Bressolette
sera présente à la librairie
le jeudi 20 juin à 20h
pour discuter de son livre
avec Jacques Roisin
Que vivons-nous durant ce temps d’avant la mort, lorsque la maladie mortelle fait son œuvre et gagne du terrain ?
Que faisons-nous à écouter, à être témoin de l’avancée de la maladie, de la souffrance, de la douleur et de la mort de l’autre ? Qu’est-ce qui fait que nous continuons quand le « à quoi bon ? » se fait obsédant ?
À partir de son expérience de psychologue dans un service de soins palliatifs, l’auteure tente de dire ce qui met à mal. Ce temps de fin de vie n’est pas un temps de vaine attente. Beaucoup de choses se vivent ou remontent à la surface, des parts en soi jamais entendues qui cherchent un lieu pour se déposer et se transformer. Face à la maladie qui s’impose et plonge dans le chaos, savoir que l’on n’est pas seul, faire l’expérience d’être porté comme à notre origine, peut réveiller « l’enfant rieur » qui sommeille en nous et nous mettre en contact avec des forces insoupçonnées, profondes, qui nous portent vers la vie et nous donnent la force de supporter l’insupportable.
Agnès Bressolette est psychologue, psychothérapeute et participante à l’École belge de psychanalyse. Après avoir accompagné des couples et des adultes dans un centre de consultations avec une équipe pendant plusieurs années, elle travaille actuellement dans un service de soins palliatifs à Bruxelles et pour des consultations en privé.
Jacques Roisin est psychanalyste. Il travaille depuis de nombreuses années dans le domaine de l’aide aux personnes traumatisées et aux exilés. Il est chargé de cours invité à la Faculté de Droit et Criminologie de l’Université de Louvain.
La remise des prix sera accompagnée d'une lecture d'albums et d'une dédicace de Frédéric STEHR (Calinours, Jour de Lessive, Le Bonne d'Ona, etc.)
Les théâtres de Joyce Mc Dougall (ed. Eres)
À l’initiative de l’École belge de psychothérapie psychanalytique à médiations
(PSYCORPS)
Mardi 11 juin 2013
à
20h
Pendant plus de cinquante ans, Joyce McDougall a pris le risque de parler intimement, non seulement de ses patients, mais aussi de son propre contretransfert. Elle a légué un héritage exceptionnel en donnant à la génération qui l’a suivie le droit de pratiquer un travail psychanalytique plus personnel, plus émotionnel et plus corporel, sans jamais se noyer dans des abstractions métapsychologiques.
Amoureuse de théâtre, elle avait choisi de mettre en scène les diverses configurations psychologiques ou nosographiques sous cette forme particulière : théâtre de l’impossible dans les psychoses, de l’interdit dans les névroses, ou encore le théâtre en rond des narcissiques, ou le théâtre transitionnel pour les états-limites ou les problématiques addictives qui composent aujourd’hui une grande partie des demandes de consultation. Sans oublier, bien sûr, le théâtre du corps, pour tous ces patients n’ayant pas accès à la symbolisation et chez qui seul le langage corporel, non verbal, permet de donner une voix aux souffrances muettes.
À l’initiative de l’École belge de psychothérapie psychanalytique à médiations (PSYCORPS), cinq auteurs ayant noué avec Joyce McDougall une relation intense et singulière décrivent, de manière toute personnelle, l’impact de cette rencontre sur leur clinique et leur théorisation.
Sander Kirsch et Jacques Van Wynsberghe sont psychothérapeutes psychanalytiques, respectivement membre fondateur et président de l’École belge de psychothérapie psychanalytique à médiations (PSYCORPS), rédacteur de la revue Psycorps.
Avec la participation de : Alain Amselek, Catherine Bergeret-Amselek, Danièle Deschamps, Nathalie Dumet, Philippe Porret.
Ordre de soirée :
Jacques Van Wynsberghe présentera l'origine du démarche de PSYCORPS vers Joyce McDougall.
Sander Kirsch présentera le livre et le sujet abordé par les différents auteur.
Projections de séquences inédites d'un entretien de Joyce McDougall
Danièle Deschamps (psychanalyste, membre d'honneur de PSYCORPS, auteur) présentera le concept d'hystérie archaïque, introduit par Joyce McDougall, et répondra aux questions concernant la théorisation de Joyce McDougall.
L’esprit de la peinture.
Hommage aux maîtres flamands (ed. Albin Michel)
Rencontre avec
Fabienne Verdier
Mercredi 15 mai à 18h
"Pour la première fois de son histoire, le Musée Groeninge de Bruges accueille les œuvres d’une artiste contemporaine dans ses murs, en écho à six chefs d’œuvre de Van Eyck, Van der Weyden, Marmion, Memling, Van der Goes… Fabienne Verdier, depuis toujours inspirée par les primitifs flamands (et par la mystique de la même époque), a scruté pendant quatre ans les œuvres de ces maîtres, pour y associer son regard propre : celui-ci se porte parfois sur des détails, parfois sur la structure d’ensemble du tableau, pour décliner en de multiples variations les formes abstraites qu’elle y a décelées."