Vladimir Lortchenkov
Mirobole Editions, 250 p., 20 euros
Drôle, grotesque, cruel. Partez à la rencontre du peuple le plus pauvre d'Europe.
Ceci est l'histoire d'un petit village moldave. A Larga, tous les habitants ne rêvent que d'une chose : rejoindre l'Italie et connaître enfin la prospérité. Quitte à vendre tous leurs biens pour payer des passeurs malhonnêtes ou à s'improviser équipe moldave de curling afin de rejoindre les compétitions internationales.
Dans cette quête fantastique, vous croiserez un pope quitté par sa femme pour un marchand d'art athée, un mécanicien génial transformant son tracteur en avion ou en sous-marin, un président de la république rêvant d'ouvrir une pizzeria... Face à mille obstacles, ces personnages résolument optimistes et un peu fous ne renonceront pas. Parviendront-ils à atteindre leur Eldorado ? (Notice de l'éditeur)
Perrine Leblanc
Gallimard, 176 p., 16,90 euros
Trois jeunes femmes ont disparu à Malabourg. Les amours cachées, les conditions matérielles délicates et la rumeur s’imposent alors entre les gens comme des obstacles et des fantômes.
L’hiver suivant, Alexis et Mina quittent le village. Lui s’exile en France pour apprendre à composer des parfums. Elle s’installe à des centaines de kilomètres de la mer pour tout oublier. Ils se retrouveront quelques années plus tard à Montréal.
Malabourg se déploie en Amérique, dans la partie nord du continent ; entre les Appalaches et la mer, à la lisière de la forêt boréale, sur les routes québécoises et les rives du fleuve Saint-Laurent, dans les rues de Montréal dont se sont emparés les étudiants en grève, sur l’Interstate 87 et à New York, l’étalon états-unien des grandes villes américaines. (Notice de l'éditeur)
Alessandro Baricco (trad. de l'italien)
Gallimard, 184 p., 18,50 euros
Romancier britannique dans la fleur de l'âge, Jasper Gwyn a à son actif trois romans qui lui ont valu un honnête succès public et critique. Pourtant, il publie dans The Guardian un article dans lequel il dresse la liste des cinquante-deux choses qu'il ne fera plus, la dernière étant : écrire un roman. Son agent, Tom Bruce Shepperd, prend cette déclaration pour une provocation, mais, lorsqu'il appelle l'écrivain, il comprend que ça n'en est pas une : Gwyn est tout à fait déterminé. Simplement, il ne sait pas ce qu'il va faire ensuite. Au terme d'une année sabbatique, il a trouvé : il veut réaliser des portraits, à la façon d'un peintre, mais des portraits écrits qui ne soient pas de banales descriptions.
In Koli Jean Bofane
Actes Sud, 293 pages, 22 euros