Flammarion, 345 pages, 20€
Dans la cité imaginaire d’Urubuk, au fin fond du pays basque, la jeune Anastasia Bartolome s’impatiente. Un jour, un professeur emmène sa classe voir une exposition et l’adolescente a une révélation devant un tableau de nu féminin peint par Roberto Diaz Uribe. Commence alors pour la jeune fille une quête effrénée sur les traces du peintre : de Paris où elle côtoie un vieux russe fou et alcoolique, fin connaisseur, à la côte espagnole où Dalia Stella, fille du peintre étudie les méduses.
Placé sous le signe du suicide, le roman de Véronique Ovaldé qui remonte à travers les siècles la dynastie des Bartolome n’en est pas moins un récit allègre et fantaisiste où encore une fois l’imagination est au pouvoir.