Zulma, 160 pages, 17€50
Quand on est une adolescente aux jambes de coton, on apprend à aborder le monde d’une autre manière. On voit ce que les autres ne voient pas. Telle est Augustina, cet être à part dont Olafdottir excelle à nous peindre le paysage intérieur : le carré de rhubarbe propice à la rêverie, les lettres de sa mère partie au loin à la poursuite des oiseaux migrateurs, la photo de ce père inconnu, le regard de Salomon, le boudin de mouton de cette chère Nina, et le grand projet, l’ascension de la montagne…
Tout en finesse et en délicatesse, Le rouge vif de la rhubarbe amène le lecteur à s’émerveiller du miracle quotidien.