Anne Percin
Rouergue, 392 pp., 22€
En 1888, Pont Aven est devenu le lieu de rencontre de très nombreux peintres. Hugo Boch, jeune artiste belge, en rupture avec sa famille d'industriels (des faïenciers associés aux Villeroy), y pose à son tour ses valises. Il y rencontre Paul Gauguin, Emile Bernard et bien d'autres . Dans sa correspondance avec sa cousine , étudiante en art à Paris, et son ami Tobias, resté à Ostende, c'est toute une époque d'efferverscence artistique qui est croquée avec beaucoup de vivacité, mêlant anecdotes et réflexions sur le sens de l'art. Un roman épistolaire fin, intelligent, attachant.