Gallimard,405 pages, 22.50€
Belle Vie, un nom qui compte dans ce petit coin de Louisiane. Jadis il s'agissait d'une plantation de canne à sucre prospère avec sa grande maison à colonnades pour les propriétaires blancs et ses cases au sol en terre battue pour les esclaves noirs. Aujourd'hui, le domaine s'est transformé en un musée où une troupe de comédiens rejoue sans cesse les moments les plus terribles de la plantation durant la Guerre de Sécession. Caren Gray, descendante de l'un des esclaves, dirige Belle Vie depuis quelques années. Entre les visites scolaires ou touristiques, les mariages ou les autres cérémonies organisées dans la Grande Maison, et la gestion quotidienne du domaine, ses journées sont bien remplies. Un matin, en faisant sa tournée d'inspection, Caren fait une découverte macabre. Le cadavre d'une jeune femme a été à demi enterré près des anciennes cases. Il s'agit d'une ouvrière latino, une des inombrables immigrés clandestins exploités par Groveland Farm, la multinationale propriétaire des terrains voisins. L'enquête sur la mort de cette jeune femme va bouleverser la vie de la plantation. Et si les raisons de ce crime étaient à rechercher dans le passé de Belle Vie ?