Per Petterson. Trad du norvégien.
Gallimard, 234 pages, 18.50 €
Arvid apprend le départ précipité de sa mère pour son pays natal, le Danemark. Elle se sait atteinte d’un cancer et éprouve la nécessité de renouer avec des lieux qu’elle a quittés quarante ans plus tôt. Sa maladie et son départ impromptu suscitent chez Arvid des interrogations et le besoin impérieux de la rejoindre. Mais est-ce pour elle ou pour lui qu’il la suit ? En revisitant son enfance, ses années de militantisme, la découverte de l’amour, en évoquant ainsi le fleuve du temps, Arvid questionne sa vie et son rapport à cette mère qu’il souhaite tant atteindre. Des paysages, des émotions, des questions naïves et exigeantes, de la pudeur, de l’amour, de l’humour, par l’auteur de Pas facile de voler les chevaux.