Dianne Warren. Trad. de l'anglais
Presses de la Cité, 404 pages, 24.95 €
Juliet, petite cité de la province canadienne, voit les jours s'égrener sans grands événements. Pourtant un jour, un mince incident entraîne un léger décalage dans la vie de certains habitants. Un cheval s'échappe de la remorque de sa propriétaire. Lee Torgerson, qui découvre la bête, part sur une impulsion en promenade, pendant laquelle il se souvient de sa vie auprès de ses parents adoptifs.Dans le même temps, Blaine se désespère : comment nourrir six enfants avec son petit boulot et alors que sa femme n'est bonne à rien, si ce n'est à faire des courses en ville. Vicky, sa femme, y croise justement le directeur de la banque, bien près de leur couper leur ligne de crédit. Et que sait-on de la vie intérieure de ce dernier ? Bien d'autres personnages apparaissent encore. Des héros ordinaires, blessés par la vie, mais qui, ce jour-là, à la faveur d'une parole, d'un regard, vont se transformer de l'intérieur. Une mécanique subtile fait s'enclencher ces différents petits événements et entraine des bouleversements importants pour chaque personnage. Subtil et bien construit, un roman choral des plus attachants.