A 10 ans, Max Denyer, dont le père a une importante situation à l'étranger, entre comme pensionnaire dans un établissement en Angleterre, fréquenté par la bonne société traditionnelle. Il y découvre un monde fait de châtiments corporels, de punitions arbitraires et de rapports ambigus sous une façade d'honorabilité. Il y noue aussi des amitiés profondes. Il n'y restera que trois ans avant de rejoindre sa famille.
Quelques années plus tard, il renoue avec ses amis de l'époque et découvre une autre facette de ces abus dont il n'avait pas conscience à l'époque. Ne serait-il pas temps de tout révéler?
Sur un thème douloureux, James Scudamore écrit un livre bouleversant sur la nécessité et la difficulté de dénoncer, tout en offrant un beau portrait de l'amitié.
Monstres anglais
James Scudamore, trad. de l'anglais par Carine Chichereau,
La Croisée, 416 p., 22€