Gregory Cingal,
Finitude, 140 pages, 15€
L'auteur a été un espoir de tennis avant de voir ses rêves de gloire s'éteindre à cause d'un souffle trop court. A défaut de pouvoir pratiquer le beau geste au tennis, il évoque pour nous d'une plume à la fois élégante, nostalgique et drôlissime l'atmosphère des tournois de province, les coups de sangs et emportements des joueurs de seconde zone, l'importance du bandeau en éponge orné d'un petit crocodile, les coups magifiques, grandioses, inimitables de joueurs méconnus.
Pour les amateurs de tennis et de belle littérature, ou de belle littérature uniquement. Un régal.