Valerio Varesi. Trad. de l'italien
Agullo, 313 pages, 24.40€
La pension de la via Saffi est un roman policier avec un commissaire, un crime, des suspects... Mais c'est avant tout un magnifique roman d'ambiance au coeur d'un quartier populaire de Parme. Tout commence quelques jours avant Noël. Le commissaire Soneri traverse un phase de mélancolie profonde. Comme chaque année, à l'approche des fêtes, il repense à son épouse, Ada, décédée bien trop jeune dans des conditions tragiques. C'est alors qu'une vieille dame vient signaler la disparition de sa voisine, Ghitta. Cette dernière, Soneri la connait bien, c'était la propriétaire de la pension pour étudiants où logeait Ada lorsqu'elle fréquentait l'Université de Parme. C'est dans la pension de la via Saffi que Soneri et Ada se retrouvaient, entourés d'autres jeunes, pour refaire le monde et bâtir des projets pour leur avenir. Ghitta était un peu comme une deuxième maman pour tous ces jeunes venus de la campagne étudier en ville. Ghitta n'a pas disparu, elle a été assassinée, sauvagemment. Qui pouvait bien en vouloir à cette gentille vieille dame ? Soneri se replonge avec douleurs dans le passé et découvre alors que Ghitta avait aussi un autre visage, bien plus sombre ! Obligé d'arpenter à nouveau son ancien quartier, le commissaire mesure les changements survenus à Parme comme dans toute l'Italie, et pose un nouveau regard sur son propre passé.