Grasset, 224 p., 20€20
Rien de journalistique, pas d'intention historienne dans ce témoignage. Seulement le regard d'un adulte qui cherche celui de l'enfant qu'il était. Dans l'intimité de la violence vécue, l'écriture de Gaël Faye vient nous chercher aux tripes. L'auteur semble si proche, comme s'il se trouvait dans la même pièce que nous. On ne lâche bientôt plus le roman et par la suite, c'est le roman qui ne nous lâche plus: nous partageons désormais un peu de sa hantise percée de souvenirs lumineux.