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Le 24/11/11, à 20h, une rencontre-discussion entre Sophie de Mijolla-Mellor et Eric Clémens à propos de l'ouvrage : La Mort donnée, Essai de psychanalyse sur le meurtre et la guerre.

 

Psychanalyste membre du IVe Groupe, Sophie de Mijolla-Mellor est professeur à l’Université Paris-Diderot, directrice de l’École doctorale «Recherches en psychanalyse». Elle est présidente de l’Association internationale d’histoire de la psychanalyse, dirige la revue Topique et elle est également l’auteur de nombreux ouvrages notamment sur la sublimation mais aussi sur la cruauté et la paranoïa.

Eric Clémens, philosophe et écrivain belge, auteur de La Fiction de l'apparaître (Albin Michel, 1993), Les brisures du réel. Essai sur les transformations de l'idée de 'nature', (Ousia, 2010), mais aussi de publications littéraires, telle que L'Anna, (Quartanier, 2003)

 

«Pourquoi donne-t-on la mort? Qu’il soit le fait d’un individu ou d’un groupe, l’homicide apparaît paradoxalement aux yeux du témoin «civilisé» comme un acte inimaginable, alors que la pulsion de tuer est aussi fondamentalement inscrite dans la nature humaine que la pulsion sexuelle elle-même. Face à ces actes innommables, la société ne sait que multiplier les termes propres à les rejeter: «collective», «folie individuelle», autant de manières de répéter à l’infini la question sans se donner les moyens de répondre sur ce qui s’est effectivement passé et qui peut refaire surface à tout moment, en tous lieux et à toute époque. D’où la nécessité d’interpréter ce refoulement entre nous-même et l’acte de donner la mort pour dépasser les impasses de l’incompréhension, sortir de la fascination morbide et penser les conditions individuelles et collectives favorables à une sublimation qui redirigerait le pulsionnel vers d’autres buts.
L’auteur propose dans ce livre trois figures dont le point commun est de s’avancer au plus près de la pulsion homicide, inaccessible même pour celui qui commet l’acte et n’en mesure souvent qu’après coup la nature et la portée: tuer pour défendre son identité, tuer pour survivre, tuer par ivresse de la toute-puissance.»

Le 24 avril à 0h38

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